Les faux diplômes, un sujet tabou ?
Le trafic des faux diplômes est d’envergure mondiale. Désormais, il est facile de se procurer un diplôme pour 150 euros sur Internet, comme sur le site fauxdiplômes.org. Ce site vous promet en 48 heures un diplôme “qualité d’origine certifié”, discrétion garantie.
Est ce pour autant une pratique marginale ? Les recruteurs et les écoles sont peu sensibilisés à ce phénomène et ont une confiance aveugle en l’autorité qui a délivré le diplôme. De nombreux faux diplômes passent donc entre les mailles du filet …
Pourtant, même s’il n’existe aucune enquête officielle concernant la circulation des faux diplômes, EveryCheck a publié ses propres statistiques. Près d’un diplôme sur cinq serait faux (23% de faux diplômes sur l’ensemble des diplômes vérifiés par EveryCheck).
Quelles sont les conséquences de l’usage de faux diplômes ?
En cas d’exercice d’une profession réglementée, le “faussaire” peut être condamné pour “faux et usages de faux"et à 10 ans de prison. Des cas de faux médecins, pharmaciens ou anesthésistes ont été débusqués. Comment faire face à ce phénomène ? EveryCheck propose aux recruteurs de vérifier les diplômes des candidats en amont. Des statistiques révèlent ainsi que le coût d’une mauvaise embauche est évalué à 6500 euros. Le background check permet donc d’assainir la relation entre le candidat et le recruteur et devient un véritable gain de temps et d’argent pour ce dernier.