Vous vous souvenez sûrement de l’affaire du politicien George santos : il y a 1 an, il a été élu en tant que républicain bien que son CV soit totalement mensonger. Mais à la suite de mensonges répétés et d’accusations de délits financiers, le Congrès américain a finalement destitué le républicain George Santos ce vendredi 1er décembre. Cette décision rare, appliquée seulement cinq fois dans l’histoire de la Chambre des représentants, a suivi les révélations du New York Times sur les fausses déclarations de Santos concernant son curriculum vitae et son histoire familiale.
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George Santos au pied du mur
Suite à ces révélations, George Santos a admis avoir falsifié des éléments de sa vie, y compris son prétendu emploi auprès des grandes banques américaines Goldman Sachs et Citigroup, ainsi que la prétendue possession d’un diplôme de la New York University (NYU). Il a également été accusé d’avoir exagéré ses origines en se présentant faussement comme “un Américain fier d’être juif” et le petit-fils de survivants de la Shoah ayant échappé à la barbarie nazie.
Malgré ces allégations, George Santos a refusé de démissionner de son poste d’élu de l’État de New York, affirmant qu’il accepterait son destin, que ce soit de rester ou de partir, conformément à la volonté de Dieu. En plus des mensonges sur son passé, il a été inculpé d’escroquerie envers ses donateurs, ainsi que de blanchiment d’argent et de fraude électronique. Santos a plaidé non coupable face à ces charges.
Une décision historique pour le Congrès américain
La destitution de George Santos a été initiée par le président de la commission d’éthique de la Chambre des représentants, Michael Guest, qui l’a jugé “indigne de servir comme membre” de l’institution. Bien que la première motion d’exclusion ait été rejetée précédemment pour défaut de majorité des deux tiers des voix nécessaires, un rapport ultérieur de la commission d’éthique accusant Santos d’avoir “gravement discrédité” l’institution a conduit à un changement d’opinion.
Vendredi, plus de 200 démocrates et environ une centaine de républicains ont voté en faveur de l’exclusion de Santos, mettant ainsi fin à son mandat. Le dernier élu exclu par la Chambre des représentants était le démocrate de l’Ohio James Traficant en 2002, condamné à huit ans de prison pour corruption après avoir été évincé de son poste.
En conclusion, la destitution de George Santos souligne l’importance cruciale de l’intégrité en politique et renforce la nécessité d’une responsabilité accrue. Il souligne également l’impératif de vérifier attentivement les antécédents des candidats, soulignant ainsi l’importance de la transparence pour renforcer la confiance du public envers ses représentants politiques.
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Cet article est republié à partir du journal Le Parisien et HuffPost.