LE TCHAD ET LE BURKINA FASO CHASSENT LES FAUX DIPLÔMES

Source

Faits rapportés par La Tribune Afrique le 28 Mars 2019

Une politique “d’assainissement”

Le gouvernement tchadien a statué sur une politique “d’assainissement” de la fonction publique, en commençant par un contrôle des diplômes de tous ses fonctionnaires.

Face à la recrudescence des mensonges et à la facilité d’obtention d’un faux diplôme (à l’achat pour 300€ en moyenne), le ministère tchadien de la Fonction Publique a mené une enquête en interne afin de débusquer les menteurs. Sur le même exemple, le 12 avril dernier, le Burkina Faso prévoit de lancer une chasse aux faux-diplômes dès mai 2019.

Photo by Pixabay from Pexels

Des prises et des conséquences immédiates

Quelques semaines après le début des investigations, les premiers faux-diplômes ont été découverts. Ainsi, 1991 fonctionnaires ne sont en réalité pas diplômés, avec notamment une recrudescence de falsification de BEPC*.

Une fois identifiés, les menteurs sont suspendus de leurs fonctions et certains se voient même priver de leur salaire. La colère gronde et les premiers échanges entre l’administration et les faux-diplômés les ont conduits à convenir d’un délai de trente jours pour montrer patte blanche. Sans quoi, “les mesures appropriées” seront appliquées, sans en dévoiler plus.

*BEPC : Brevet d’Études du Premier Cycle

Un premier pas…

Les gouvernements tchadiens et burkinabés se sont lancés dans cette chasse avec l’espoir de repartir sur de bonnes bases pour leurs administrations. Ils ne s’attendaient certainement pas à tant de faux-diplômes et à devoir émacier leurs effectifs en si peu de temps. Et encore, ils n’ont vérifier que les diplômes émis et passés au sein de leurs frontières.

Cette première étape les conforte dans la nécessité de contrôler leurs collaborateurs en amont de l’embauche, comme le propose EveryCheck.