Dans les écoles et universités, la remise de diplômes est toujours un moment important pour les élèves mais aussi pour les étudiants. Les écoles cherchent à faire de ce moment quelque chose d’unique.
Comme le révèle Capital, l’université Paris Dauphine (PSL) va, cette année, réaliser une remise particulière : un diplôme NFT. EveryCheck, spécialiste de la vérification de CV avant embauche, cité en exemple dans l’article, vous livre ses explications sur cette nouvelle forme de diplômes.
Le nombre de faux diplômes et CV en hausse
De plus en plus de faux diplômes sont créés comme nous l’évoquions chez le JDN, et parfois même dans des domaines où on ne s’y attendait pas comme les derniers exemples le montrent : à Albi avec l’université où nous avions réalisé un article. A cela s’ajoute que les diplômes falsifiés sont de plus accessibles pour les différentes personnes en recherchant. Ces raisons poussent les différentes entreprises qui désirent recruter d’utiliser des moyens afin de vérifier la véracité des compétences évoquées par le candidat.
“L’une des raisons principales pour lesquelles la fraude aux CV persiste est la facilité d’accès à des outils et des ressources en ligne permettant de falsifier des documents. Cependant il est également possible de contrôler l’exactitude de ces informations. Les entreprises doivent prendre des mesures proactives pour s’assurer de la véracité des CVs et ne pas se fier uniquement aux déclarations des candidats D’autant que face à un marché de l’emploi tendu et à des besoins urgents, les employeurs adoptent des processus de recrutement plus souples, ce qui conduit parfois à une moindre vigilance dans la vérification des informations des candidats.” explique Yohan Zibi, CEO d’EveryCheck.
EveryCheck constate cette hausse avec pas moins d’un CV sur huit ayant une erreur majeure et propose des solutions pour répondre aux besoins des entreprises.
Web 3 et sécurité
Avec les NFT, technologie vérifiée, stockée et identifiée au sein d’une Blockchain, l’idée pour les universités est de réaliser un objet unique et infalsifiable. De plus en plus utilisée dans différents domaines, elle se veut être un accès ID. Selon Capital, Hervé Alexandre, professeur et créateur du cursus DeFi, explique : “C’est avant tout symbolique. Pour une formation dans le Web3, il aurait été dommage de se contenter de remettre un certificat traditionnel au format PDF.” Il assure toutefois que cette technologie a de l’avenir : “J’aimerais bien que l’on puisse développer ça pour les autres diplômes dauphinois […] dans un horizon de cinq à dix ans, je suis convaincu que l’ensemble des documents relatifs à la certification, diplômes et relevés de notes, sera sur la blockchain”. Pour l’heure même si cette remise se veut encore un concept, il avance qu’elle donnera des “avantages, tels que des accès à des conférences”.
Cette nouvelle façon de faire s’inscrit dans un besoin d’être constamment à l’ère du numérique pour les universités. Pour elles aussi il s’agit d’un moyen de s’assurer que les diplômes soient véritables et non copiés.
D’autres écoles telles que l’EDHEC, l’EM Lyon ou encore le MIT ont utilisé cette nouvelle façon de délivrer les diplômes.
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A très vite.