Dans une affaire qui a récemment éclaté à Soyaux, une femme de 33 ans a comparu devant la justice pour avoir prétendument proposé des formations en dermographie avec la promesse d’un diplôme d’État, une reconnaissance qui n’existe pas en France. Cette escroquerie a suscité l’inquiétude des autorités locales et a jeté la lumière sur les risques associés aux fausses formations médicales.
EveryCheck, spécialiste en vérification de CV vous parle de cette escroquerie aux diplômes.
La promesse trompeuse de la formation en dermographie
L’offre alléchante de la formation, présentée comme la “première formation diplômante de France en dermographie”, a attiré l’attention de nombreux individus cherchant à se former dans ce domaine. La prétendue “Association des dermographes diplômés de France (ADDF)” a offert un programme de trois semaines comprenant des cours intensifs. Cependant, derrière cette façade prometteuse se cachait une arnaque visant à exploiter les personnes vulnérables en quête de compétences dans le domaine de la dermographie, une technique similaire au tatouage utilisée pour réparer les corps meurtris par des accidents ou le cancer.
La dermographie : une technique spécialisée
La dermographie, parfois appelée “maquillage permanent” ou “tatouage médical”, est une technique spécialisée qui utilise des pigments pour camoufler des cicatrices, des brûlures ou d’autres altérations cutanées. Elle peut également être utilisée pour améliorer l’apparence des sourcils, des lèvres ou d’autres caractéristiques faciales. En France, la pratique de la dermographie est strictement réglementée et doit être réalisée par des professionnels qualifiés.
Le piège du diplôme d’État
Le problème majeur de cette affaire réside dans la promesse d’un diplôme d’État. En France, il n’existe aucun diplôme d’État en dermographie. Toute revendication de ce genre est donc hautement suspecte. Les formations et les certifications dans ce domaine sont généralement délivrées par des écoles privées reconnues et respectées. Les escrocs qui prétendent offrir un tel diplôme trompent les aspirants dermographes, qui risquent de se retrouver avec des connaissances inutiles et des frais considérables.
L’Action des autorités
Les autorités ont rapidement identifié cette arnaque et ont poursuivi la femme de 33 ans en justice pour escroquerie. Au cours du procès qui s’est tenu récemment, des témoignages ont montré que les participants à la formation avaient payé des frais substantiels pour des cours qui se sont révélés inutiles et non reconnus. De plus, la qualité de l’enseignement dispensé était douteuse, et il est apparu que les formateurs n’avaient aucune qualification légitime pour enseigner la dermographie.
Cette affaire souligne l’importance de la diligence raisonnable lors du choix d’une formation dans un domaine médical ou paramédical. Il est essentiel de vérifier la réputation et la reconnaissance des écoles ou des associations qui offrent de telles formations. Les futurs professionnels de la dermographie doivent s’assurer que les cours sont dispensés par des instructeurs qualifiés et compétents. De plus, toute promesse de diplôme d’État doit être traitée avec une extrême prudence, car les diplômes d’État sont régis par des autorités gouvernementales spécifiques et ne peuvent pas être délivrés par des organisations privées.
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