Cas de mensonges concrets autour d'un diplôme

En France, les entreprises assistent depuis quelques années à une véritable explosion de CV trompeurs. Âge, loisirs, expériences, tout y passe. L’invention et la falsification de diplôme restent les plus courantes. Depuis la popularisation de ce phénomène, de nombreux cas ont d’ailleurs été mis à jour dans la presse comme sur les sites d’information.

La falsification de diplôme pour arriver à ses fins

Falsifier un diplôme ou s’en inventer est une pratique devenue « normale » dans les CV. Face à la crise économique et l’insuffisance des offres d’emplois, les candidats sont prêts à tout pour capter l’attention des recruteurs, pour se faire embaucher et pour améliorer leur condition de vie. Pour se démarquer, les fraudeurs trouvent aussi d’autres parades, notamment en enjolivant leur CV. Plusieurs cas ont d’ailleurs déjà été découverts après vérification.

Mme Chantal Bouchoir, cette nordiste de 53 ans, fait sans nul doute partie des usurpateurs les plus connus. Employée comme psychiatre au sein de la fondation Chirac d’Ussel, Mme Bouchoir s’est distinguée des autres candidats grâce à ses diplômes de l’université de Lille et à son parcours au sein de la Banque de France. Après vérification, les informations données se sont avérées fausses et lui ont valu une peine d’emprisonnement ferme de 2 ans. Les faits remontent à 2015. Cette année a également vu la médiatisation d’un autre cas, relatif à l’usage de faux.

Tout est parti d’un recruteur, qui dans le cadre de son métier, a voulu vérifier l’authenticité d’un CV de l’un des candidats qui affichait la mention « centralien ». Le diplôme falsifié est très vite découvert dès lors que le recruteur contacte « l’école Centrale de Lille ». Pour le directeur général des services à Centrale, Frédéric Despres, la thèse de la tromperie lui est apparue comme une évidence lorsque le nom du dit candidat n’est pas apparu dans la liste intégrée au fichier informatique. Après avoir regardé de plus près le diplôme, il fait plusieurs constatations : la discipline n’existait pas dans l’établissement, les signatures du recteur et du directeur étaient fausses.

falsification de diplôme

La vérification doit constituer une obligation

Pour les recruteurs en entreprise, vérifier un diplôme peut être particulièrement contraignant, notamment s’il y a plus d’un CV « intéressant ». Consciente que la vérification constitue aujourd’hui la seule manière d’éviter ce type de tromperie, la start-up EveryCheck propose d’effectuer des contrôles pour vous. Référence dans ce domaine, la start-up est à même de confirmer ou pas l’authenticité d’un diplôme de votre candidat en seulement 48 heures. La transparence étant essentielle, EveryCheck entame les vérifications uniquement après obtention de la signature pour accord des candidats concernés.